Le Magal 1437 (2015) a vécu. D’une injonction faite par Cheikh Ahmadou Bamba au fin fond du Baol (au Sénégal), l’évènement a traversé les années et les décennies pour se poser comme un des rassemblements religieux qui réunissent le plus de monde sur cette planète. Le Magal du 1er décembre 2015 a vu la présence de près de 3 millions de personnes à la ville sainte de Touba selon les mesures les moins optimistes. Près de 1 000 journalistes étaient accrédités par le Comité d’Organisation. 

Dans les quatre coins du monde, les mourides ont tenu à faire vivre cet appel de Cheikh Ahmadou Bamba à la reconnaissance envers le Seigneur des Univers. L’universalité du message du Cheikh a brillé d’un brillant éclat en ce 1er décembre 2015. Au-delà des frontières du Sénégal, les disciples ont sacrifié aux traditionnelles actions de grâce, à la lecture du Coran et des Khassaïdes au Gabon, en France, en Italie, en Côte d’Ivoire, en Espagne, au Royaume Uni, dans le Benelux, aux Etats Unis, au Canada et j’en passe. Le Magal a également largué ses amarres dans des pays traditionnellement moins illustres dans ce domaine, à savoir l’Argentine,  le Brésil, le Japon, la Corée du Sud et la Chine.

Ce nouveau numéro de Khidma revient sur cet évènement mondial à travers un album photo inédit. Khidma s’y intéresse, en outre, sous le prisme des enseignements à tirer du traditionnel discours du khalife général des mourides Cheikh Sydil Moukhtar Mbacké par la voix de son porte-parole Serigne Bassirou Abdoulkhadre. La cérémonie officielle du grand Magal est un des rares moments où toutes les forces vives du pays sont en communion, tel un seul être, sous une même tente, pour écouter religieusement une adresse qui n’a jamais eu d’autre objet que l’appel à la solidarité, à l’union, à la tolérance, à la probité morale et au respect mutuel.

Khidma a l’insigne honneur d’accueillir Serigne Chérif Mbacké Falilou, qui fait part aux lecteurs d’un projet unique de conservation, à Touba, du patrimoine matériel et immatériel du Mouridisme.  Comme à l’accoutumée, ce numéro vous fait découvrir une illustre figure de la Mouridiyya. Il s’agit de Serigne Saliou Mbacké, du nom de cet être aux qualités humaines, morales et religieuses inégalées, celui dont le rappel à Dieu en 2007 a laissé toute la Oumma orpheline.

Mouridiquement,

Seydina Omar BA

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *